Le Voci del Tempo. Réunissant les chanteurs Nadine Nassar, Marc Reaidi, Galina Khaldeeva, Maxime Chami et les musiciens du Quatuor Musique del Tempo, ce concert, organisé par le Selecteum des arts et des sciences, a révélé des voix majestueuses. Des voix qui ont donné âme aux nobles classiques tels Witold Lutosławski, Chopin, Tchaïkovski, Rachmaninoff, Gluck, Bizet, Rossini, Rozycki, Cilea, Puccini, Saint-Saëns, Glina… Des voix éclatantes, divines et distinguées.
La performance de la soprano Nadine Nassar a emporté l’audience dans un autre monde, tandis que le ténor Marc Reaidi a interprété des extraits, révélant une voix pure et sonore à la fois. Et le concert se poursuit avec la mezzo-soprano Galina Khaldeeva, venue du conservatoire de Moscou, avec son chant intensément expressif et même expressionniste comme arraché à l’âme par la vivacité de sa voix, et le baryton Maxime Chami avec une voix sensible qui réagit à la moindre stimulation émotionnelle. Des voix sublimes donc, accompagnées par les musiciens du Quatuor Musique del Tempo qui, forts de leur talent et de leur expertise, se sont distingués dans le monde de la musique.
Etaient présents à ce concert de grands amateurs de musique classique parmi les personnalités politiques, diplomatiques, religieuses, culturelles et artistiques, notamment Edgard Maalouf et son épouse, Georgine Mallat, ambassadeur de Colombie au Liban, et son époux Hyam Mallat.
Prix Samir Kassir 2016
Pour la liberté encore et encore
La Délégation de l’Union européenne au Liban a organisé, en collaboration avec la Fondation Samir Kassir, la cérémonie du Prix Samir Kassir pour la liberté de la presse. Maher Massoud (Syrien, né en 1977), dont les articles d’opinion ont été publiés par de nombreux journaux, magazines et sites arabes, a été choisi dans la catégorie Article d’opinion. Il est chercheur à l’Institut français du Proche-Orient (Ifpo). Son article Terre de parole, publié sur le site Tloana al-Horriyé le 8 mars 2016, dénonce le silence autour des atrocités en Syrie, malgré les développements sanglants et l’échec de l’élan démocratique. Dans la catégorie Article d’investigation, Mohammad Tarek (Egyptien, né en 1989) l’emporte haut la main. Il est journaliste au quotidien égyptien al-Masry al-Youm. Son article Empan et poignée, publié le 21 février 2016, est une description détaillée des centres de détention en Egypte et de la souffrance des détenus et de leurs familles. Dans la catégorie Reportage audiovisuel, Matar Ismaïl (Syrien, né en 1988), qui a couvert les développements en Syrie depuis le début du soulèvement en mars 2011, a été sélectionné. Il est correspondant de la chaîne Al-An depuis 2003. Son film, intitulé Amour en état de siège, relate le quotidien d’une famille syrienne tentant de survivre, en état de siège, au sud de Damas.
Le Prix Samir Kassir pour la liberté de la presse, financé par l’Union européenne (UE), récompense des journalistes distingués par la qualité de leur travail et pour leur engagement en faveur de la démocratie et de l’Etat de droit. Organisé tous les ans depuis 2006, il rend hommage au journaliste libanais Samir Kassir, assassiné le 2 juin 2005 à Beyrouth. Le concours est ouvert aux journalistes des pays d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du Golfe.
Danièle Gergès
Le Cirque du Soleil à Beyrouth
Varekai descend du ciel
Dans une forêt, au sommet d’un volcan, existe un monde extraordinaire où tout est possible. Ce monde s’appelle Varekai. L’histoire de Varekai débute par l’arrivée d’un jeune homme solitaire parachuté au cœur d’une forêt mystérieuse et magique. Dans ce lieu fabuleux habité par des créatures fantastiques, il se lance dans une aventure aussi absurde qu’extraordinaire. En ce jour hors du temps, et dans ce lieu de pure virtualité, s’amorce alors un hymne aux retrouvailles avec la vie et avec les merveilles que recèlent les mystères de l’univers et de l’esprit.
Varekai (phonétiquement va-ré-kaille) signifie «peu importe le lieu» dans la langue des romanichels, éternels nomades.
Ecrit et mis en scène par Dominic Champagne, ce spectacle rend hommage aux arts du cirque et à l’esprit nomade de ces artistes animés par la volonté de se dépasser et le désir de surmonter l’insurmontable.
Le Cirque du Soleil présente le spectacle Varekai, au Forum de Beyrouth, du 7 au 11 septembre 2016, pour six représentations: mercredi 7, jeudi 8 et vendredi 9 à 20h, samedi 10 à 16h30 et à 20h, et dimanche 11 à 11h et à 16h30.
Billets en vente par l’entremise d’Entertainment ticketing et Antoine ticketing ou par téléphone au +9611494479, variant entre 40 $ et 300 $ (sujet à changement).
www.cirquedusoleil.com/varekai
www.cirquedusoleil.com