Le général Michel Aoun, chef du Bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, sera élu président, cet été. C’est ce qu’affirment des personnalités proches de Damas. Interrogées sur les motifs derrière cet optimisme démesuré à l’ombre de la poursuite du bras de fer régionalo-international en Syrie, elles répondent: «Nous détenons des infos et des données». Pour certains, la candidature du général de Rabié est comme un fait accompli pour les composantes politiques et les parties extérieures concernées par cette échéance. Mais cela n’implique pas forcément le retour de Saad Hariri au Sérail. D’après ces mêmes sources, le veto saoudien a capoté et les Américains approuvent désormais le retour du général Aoun à Baabda.
Abordant le dialogue national, elles soulignent «l’entente électorale» entre Rabié et Aïn el-Tiné sur le principe du scrutin proportionnel et le refus de la relance de la loi de 1960. «Les politiques européennes, incluant les conciliabules menés par Paris, restent toutefois dépendantes de Washington», disent-elles.
Nº 3059 du vendredi 24 juin 2016
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