Hariri dans de mauvais draps
L’équipe de Michel Aoun sent que les choix de Saad Hariri sont bien restreints. Il sera donc finalement contraint de négocier avec Rabié un package incluant la présidence de la République et celle du Conseil, pour minimiser ses difficultés qui ont commencé avec Oger en Arabie, sans s’achever avec la perte des municipales à Tripoli. La vraie crise à laquelle fait face Hariri ne se résume pas à ses pertes financières et au ternissement de son image dans son parti. Elle relève aussi de la perte de son crédit politique stratégique sur la scène chrétienne, après la signature par les Forces libanaises (FL) de l’accord de Maarab. Un accord-réaction au monopole décisionnel et à la politique de marginalisation qu’il a pratiquée et qui ont été mal reçus par l’opinion chrétienne.