Hamadé clarifie les propos de Joumblatt
D’après le député Marwan Hamadé, Walid Joumblatt ne pose aucun veto sur les candidats à la présidence. Quand le leader de Moukhtara dit «n’importe quel président», cela ne signifie pas qu’il renonce à Sleiman Frangié (chef des Marada), explique Hamadé, mais plutôt qu’il est impératif d’élire un chef d’Etat quel qu’il soit, comme Riad Salamé (gouverneur de la Banque centrale), le général Jean Kahwagi (commandant en chef de l’armée) ou l’ancien ministre Jean Obeid.
Législatives avant présidentielle?
Le Dr Samir Geagea pense que l’initiative du président Nabih Berry tout comme le dialogue national ne servent qu’à meubler le temps. «A mon avis, ajoute le chef des Forces libanaises (FL), pas de changement à l’horizon tant qu’on n’a pas réussi à libérer l’échéance présidentielle. Sinon, il va falloir attendre les législatives». «Même en l’absence de président», a-t-il poursuivi en réponse à une question.
Sécurité de l’Etat: immobilisme toujours
L’immobilisme perçu au sein de l’organe de la Sécurité de l’Etat serait appelé à se prolonger, même après le départ à la retraite du général Mohammad Toufayli. Celà, surtout si ceux qui appuient le général sortant campent sur leur position et bloquent la nomination de son successeur en Conseil des ministres. Cette décision, pour être adoptée, doit bénéficier des deux tiers des voix des ministres.