Vous êtes revenus dans la rue pour réclamer l’adoption de la proportionnelle dans la nouvelle loi électorale…
Ce mouvement est un début de la bataille pour l’adoption d’une nouvelle loi électorale. Cette question relève de la possibilité de changement de toute la caste politique, et c’est donc une bataille primordiale. Tous ceux qui se sentent lésés par la caste politique actuelle sont appelés à participer à ce mouvement civil pour donner un espoir dans l’avenir. Nous espérons, par notre mouvement, créer une force populaire de pression pour obtenir ce qui est un droit légal pour chaque citoyen libanais de voir élus au Parlement ses représentants réels.
Pourquoi la proportionnelle?
Tout simplement parce que les lois suggérées sont plus mauvaises les unes que les autres, que ce soit la loi actuelle ou la loi mixte, qui n’est qu’une sorte de compromis pour sauvegarder certains intérêts. Ces lois ne font pas élire ceux qui nous représentent, alors que la proportionnelle est une étape acceptable. Il faut changer et le changement commence par le haut.
Votre mouvement a connu des hauts et des bas au cours de sa mobilisation pour les dossiers vitaux…
Ce que nous réclamons maintenant, c’est le changement qui commence par la politique. Ce qui pourra permettre alors l’apport d’un sang nouveau au Parlement qui votera les projets susceptibles d’apporter des solutions aux problèmes vitaux. D’ailleurs, les élections municipales et les chiffres réalisés par la société civile ont montré l’ampleur du mouvement civil et permis d’espérer un changement futur.
Arlette Kassas