Tout le tapage médiatique orchestré par des médias US et locaux autour de l’arrestation du Libanais Nizar Zacca en Iran, il y a neuf mois, s’est estompé. L’homme originaire de Tripoli est accusé de «collaboration avec des pays ennemis». Il est possible, selon des sources locales, que Zacca soit impliqué dans l’entraînement d’opposants iraniens à Beyrouth sous l’impulsion de Washington. Le détenu, qui s’affiche comme le secrétaire général de l’Organisation arabe pour l’informatique et la communication, a pu entraîner ces éléments, dans le cadre de la vague des révolutions téléguidées par les agents des Etats-Unis dans plusieurs pays, depuis l’invasion de l’Irak en 2003. Les Américains ont fourni un large appui à des forces iraniennes de l’opposition en 2009 dans le cadre de la «Révolution verte» dont l’objectif était de renverser la République islamique. La famille de Zacca indique qu’il avait reçu une invitation officielle à Téhéran, en sa qualité d’expert en technologie du développement, de la part de l’adjointe du président iranien pour les affaires de la femme et de la famille, pour assister à un congrès sur le rôle de la femme dans le développement durable. Le consul libanais à Téhéran n’a pas rendu visite à Zacca dans sa prison, affirme la famille.