Les personnalités en contact avec l’Administration américaine réalisent que la présidence de la République au Liban est son dernier souci et elle ne semble pas concernée par tout ce qui s’y passe. Ceci étant, Washington n’a aucune intention de prendre n’importe quelle initiative au niveau de la présidence à l’étape actuelle. Par conséquent, il ne s’oppose pas à l’élection de Michel Aoun ni de Sleiman Frangié ou de n’importe qui d’autre. Il préfère, cependant, ne pas entrer dans les détails avec n’importe quel bord libanais ou régional. Washington connaît la structure libanaise et les équilibres qui y existent. Bien qu’il continue à qualifier le Hezbollah d’organisation terroriste, tout en n’étant pas disposé à entrer dans un bras de fer direct ou indirect avec le parti sous n’importe quel prétexte, surtout que le Hezbollah, selon les Etats-Unis, n’est pas seulement une affaire libanaise, mais régionale et internationale. Plus encore, des diplomates américains ont défini devant des personnalités libanaises les priorités de Washington comme suit: La stabilité permanente du Liban; le renforcement de l’Armée libanaise.