Contre les garanties souhaitées par Saad Hariri, le Hezbollah oppose ses conditions notamment au sujet de ses armes et du tribunal international. Mais les sources proches de la formation chiite n’accordent aucune importance au tribunal, estimant que celui-ci n’a plus d’influence sur le paysage interne, puisqu’il continue à se débattre avec la convocation des témoins et des experts sans franchir un quelconque pas en avant, ce qui rend sa mission quasi illimitée. Du côté de Rabié, on rapporte que si Hariri réclame des garanties post-présidentielles, le Hezbollah a aussi des revendications comme l’obtention d’assurances sur sa participation au prochain cabinet, sans en être écarté sous prétexte qu’il est qualifié de terroriste par les pays du Golfe, et sur la teneur de la déclaration ministérielle concernant le rôle de la Résistance, le financement du tribunal international et la politique étrangère…