Des sources juridiques à Beyrouth affirment qu’un groupe d’avocats libanais s’apprête à réclamer la réouverture de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, après les propos du sénateur de l’Iowa, Chuck Grassley (82 ans), qui préside la Commission juridique du Sénat. Dans une interview accordée à la revue Politico, en octobre, l’élu américain, qui siège au Sénat depuis 1981, avait accusé Israël d’avoir assassiné Rafic Hariri avec la participation active de l’Arabie saoudite.