Amir Hossein Zanjani
Un talent imprégné de guerres et de combats
Jusqu’au 16 novembre, à la galerie Les Plumes – Elsie Braidi
Les toiles d’Amir Hossein Zanjani dégagent émotions et sensations artistiques. Cet artiste au talent certain est né à Ispahan, en 1980, l’année de l’invasion irakienne de l’Iran. Quoiqu’il était encore enfant lorsqu’il a connu la guerre, son influence y est encore visible à tous les niveaux. Du coup, dans ses tableaux, il est question de guerres et de combats. Par ailleurs, sa culture persane est très claire dans l’approche qu’il a de l’art. La technique d’huile sur toile qu’il utilise lui permet de maîtriser la palette et ses nuances. Il s’agit de sa première exposition à Beyrouth après les Emirats, l’Italie, la Russie, les Etats-Unis et l’Iran bien sûr.
Ayman Baalbaki
D'histoire et de sociopolitique
Jusqu’au 19 novembre, à la galerie Saleh Barakat
Ayman Baalbaki nous présente, cette fois, ses œuvres récentes, des peintures grand format, une installation et trois sculptures en verre de Murano exposées tout d’abord à la Biennale de Venise. L’artiste aborde des thèmes sociopolitiques et historiques – qui lui sont chers –, liés à la guerre, au déplacement, à la destruction et à l’identité. La première exposition personnelle de M. Baalbaki s’est tenue à la Maison du Liban de la Cité internationale universitaire de Paris, en 2002. En 2006, il expose à Beyrouth à la galerie Agial. Sa carrière est jalonnée de prix. Ses peintures ont été exposées dans le monde, y compris à la Biennale de Venise en 2011. De 2009 à 2013, M. Baalbaki fait un tabac lors des ventes aux enchères de Sotheby’s et Christie’s au Qatar et à Dubaï, où ses œuvres ont été vendues au double et au triple de leurs estimations de départ.
Christiane Tager Deslandes