Présidente et co-fondatrice de Cedrar, Sandra Abou Nader explique à Magazine en quoi consistera ce nouveau concept immobilier de luxe, à la pointe de la domotique contemporaine, qui sera niché dans la région des Cèdres.
Par votre parcours, vous êtes très attachée à la préservation du patrimoine libanais. Dans quelle mesure le projet Cedrar va-t-il s’intégrer dans la région des Cèdres?
Nous avons un héritage dont nous sommes si fiers et nous nous devons de préserver notre patrimoine pour les générations futures. La région des Cèdres représente l’un des plus beaux sites du pays. Dans le souci de préserver l’environnement, le projet sera construit suivant les normes d’une autosuffisance énergétique propre et renouvelable. Le concept de ce développement est basé sur une architecture libanaise minimaliste à laquelle le bois ajoutera une touche moderne. L’aménagement paysager s’engage à sauvegarder la biodiversité du terrain et à restaurer les écosystèmes en employant des plantes originaires de la région.
Combien d’emplois espérez-vous générer avec ce projet?
Nous prévoyons autour de 200 emplois fixes sans compter les emplois indirects et les répercussions sur l’industrie commerciale et touristique.
Un partenariat a été établi avec l’ONG Jouzour Loubnan, en quoi consiste-t-il? Quelle va être votre stratégie de responsabilité sociale, eu égard de cela?
En partenariat avec Jouzour Loubnan, Cedrar finance un projet de reboisement qui vise à augmenter la superficie de la réserve des Cèdres de 130 000 m2. Ce sera la première étape d’une collaboration pour d’autres missions à venir. D’autre part, nous portons une attention particulière à l’Iris Cedreti, une fleur endémique présente sur le site du projet. Avec le soutien de la faculté des Sciences de l’université Saint-Joseph et des spécialistes de la région, nous nous engageons à la préserver dans une réserve et à soutenir la recherche pour la multiplication et la conservation de cette espèce.
Le concept du projet Cedrar se destine à devenir un lieu de rencontre pour la diaspora libanaise répartie de par le monde. Espérez-vous que ces Libanais de l’extérieur seront les principaux acquéreurs des unités du projet?
C’est un projet ouvert à tous. A tous les Libanais du monde qui sont à la recherche d’authenticité et de retour aux sources. Ce projet est destiné à tous ceux qui souhaitent vivre en connexion avec la nature et notre histoire. C’est un lieu d’échanges et de rencontre, une invitation à redonner vie à cette région qui a animé les années d’or du pays. Ce projet va bien au-delà de sa valeur commerciale, c’est un message d’attachement au pays et de foi en sa pérennité.
Jenny Saleh