Le coup d’envoi de la 24ème édition du Salon du livre francophone de Beyrouth, organisé par l’Institut Français en coopération avec le Syndicat des importateurs de livres, a été donné le 3 novembre au Biel, en présence d’une foule d’invités.
En préambule, le ministre de la Culture Ghattas Khoury a mis l’accent sur l’importance de la lecture, «portail de l’Homme vers le monde», soulignant que son ministère soutenait l’écriture dans ses actions. Il a assuré que «le Liban et la France ne sont pas seulement liés par la langue française, mais par un style de vie et par la conviction que liberté, égalite et fraternité constituent la base de l’édification des nations». Venue spécialement pour l’occasion, son homologue française, la ministre Françoise Nyssen, a indiqué que le salon «incarne notre ouverture au monde, qui est traversé par les crispations identitaires, les échos nationalistes», ajoutant que «la francophonie est une chance, car le partage de la langue favorise la circulation des savoirs, des idées et des projets». Parmi les personnalités présentes, l’ancien ministre de la Culture Raymond Araiji, le député Atef Majdalani, le ministre de l’Education et de l’Enseignement supérieur Marwan Hamadé, l’ambassadeur de France, Bruno Foucher, l’ambassadeur de Belgique, Alex Lenaerts, l’ambassadeur de Roumanie, Victor Mircea ou le recteur de l’USJ, Père Salim Daccache.
Jenny saleh