Pour «une cause qui nous concerne tous»: jamais slogan n’a aussi bien résumé une situation née d’un drame…
Le 19 octobre 2010, sur la route de l’école, Talal Kassem est fauché par un chauffard fou. Les secours arrivent, mais il est déjà trop tard.
Zeina Kassar Kassem, mère de Talal, puise dans sa douleur immense et dans sa foi absolue pour se relever et faire en sorte que le pire peut être évité quand médecins-urgentistes, secouristes, infirmières et infirmiers parlent le même langage face à un traumatisme généré par un accident de la route.
D’où la naissance de Roads For Life, qui a formé depuis sa fondation jusqu’à ce jour 1 290 «anges de sauvetage».
C’est durant le dîner officiel organisé au Phœnicia Hotel auquel assistaient des ministres, des députés, des ambassadeurs, des figures de la société civile et des gens de la presse, que Zeina Kassem, entourée de son équipe et de toute sa famille, a annoncé la mise en place de deux nouveaux programmes de formation: First Responder destiné à la formation des policiers motocyclistes et des unités de circulation routière des FSI aux techniques de stabilisation des traumatisés dans les cas d’accidents de la voie publique en attendant l’arrivée des secours; et Tactical Combat Casualty Care (TCCC), conçu pour former les soldats de l’armée libanaise à porter secours aux traumatisés dans le cadre des confrontations militaires.
Par ailleurs, des trophées ont été remis aux représentants des trois partenaires stratégiques de Roads for Life, à savoir Fransabank, Bank Audi et BLC Bank qui couvrent respectivement les coûts des programmes de formation.
Roads For Life, «une cause qui nous concerne tous» pour que nos routes ne soient plus celles de la mort et que la perte de Talal ne soit qu’un hymne vibrant à la vie.
Rania Chiniara