L’Université Saint-Joseph a célébré la fin des études de 250 étudiants des facultés des sciences politiques, d’économie et de droit et de l’Institut supérieur des sciences de l’assurance avec comme président d’honneur M. Roger Nasnas PDG D’AXA ME. , et ancien président du Conseil économique et social. M. Nasnas a remis avec le recteur de l’USJ, le professeur Salim Daccache, sur le campus de Mar Roukoz, les certificats de fin d'études en présence de personnalités politiques, économiques et sociales, de vice-présidents de l'Université jésuite, de doyens, de professeurs et de parents de diplômés.
«À chaque nouvelle remise de diplômes, une nouvelle aube se lève pour mon pays.» C’est en ces termes pleins d’espoir que l’ancien président du Conseil économique et social, Roger Nasnas, s’est adressé aux nouveaux diplômés du campus des sciences sociales de l’USJ. M. Nasnas en a profité pour rendre un vibrant hommage à l’USJ, « toujours vivante », une université qui lui a appris à « établir un lien permanent entre ce qui est scientifique et ce qui est pragmatique », dans une société « en pleine mutation». Après avoir brièvement fait part aux nouveaux diplômés de son expérience personnelle, Roger Nasnas a invité les étudiants « à consolider la culture de la citoyenneté et à construire l’État civil, l’éducation étant le point de départ de ce projet ». « Je voudrais en souligner ici les trois piliers, a-t-il ajouté. Le premier, c’est la liberté de l’éducation ; le deuxième, le lien entre l’éducation, le marché du travail et le progrès social ; le troisième, l’amplification du rôle des femmes dans la vie économique et nationale. » « Il est urgent de lier l’enseignement universitaire aux besoins de la société et au processus global de développement », a-t-il insisté.
De son côté, le recteur de l’USJ, Salim Daccache, s’est adressé en ces termes aux nouveaux diplômés: « La crise socio-économique de chez nous témoigne éminemment d’une incapacité à gérer nos affaires pour le bien de tous. Évidemment dans notre pays, la question de l’éducation, de la santé des gens et la protection de cette santé viennent en tête des questions urgentes à traiter avec les déchets. Pour cela, nous avons besoin de bons avocats, d’économistes, d’assureurs et surtout de politiciens dont le seul objectif est de servir la nation et non qu’ils en soient servis. »
Au nom des anciens de l’USJ, le président de leur fédération, Abbas Halabi, a cité Confucius affirmant : «La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever après chaque chute.» Partez à la découverte du monde, allez explorer les horizons les plus tentants et les plus inconnus, mais ne perdez pas de vue votre port d’attache. Nos racines sont nos forces. »
Enfin, représentant les nouveaux professionnels, Nour Fakhir, étudiante à la FSE, a déclaré : « Ce soir, notre parcours universitaire s’achève sur une note joyeuse et positive, mais la fin de nos études fait peser sur nos épaules de lourdes responsabilités (…). Ce soir, nous passons du stade d’observateurs à celui d’acteurs ; jusque-là nous regardions impuissants l’état du pays, aujourd’hui le temps est venu d’œuvrer pour le Liban dont nous rêvons. Maintenant que nous maîtrisons la science de l’économie, il ne nous reste plus qu’à nous lancer dans la maîtrise de notre avenir.»