Magazine Le Mensuel

Nº 3063 du vendredi 22 juillet 2016

Événement

Feu d’artifice, Piano, R’n’B… La magie de la musique et des lumières

Trois dates, trois arrêts, le Festival international de Jounié, dans son édition 2016, a ravi les festivaliers, en musique et en spectacle visuel de grande envolée.

Comme chaque année, pour la sixième fois consécutive, le Festival international de Jounié lance ses activités par un immense feu d’artifice, la «marque déposée» du festival, fruit d’une initiative lancée par l’association à but non lucratif, Phéliopolis, fondée par Nehmat Frem.
Le jeudi 14 juillet, pendant dix minutes et de manière concomitante, toute la baie de Jounié et ses alentours, de Tabarja à Kaslik, ont été illuminés par un gigantesque spectacle de feux d’artifice, des fontaines lumineuses et un spectacle pyrotechnique à couper le souffle a eu lieu sous les regards émerveillés de centaines de milliers de spectateurs, venus de tous les coins du pays, pour prendre part à cette fête de lumières.
Cette nuit a été aussi l’occasion pour tous les amateurs de mer de participer au rassemblement annuel de bateaux dans la baie de Jounié, un événement initié et organisé par le comité du festival. Plus de 600 bateaux et yachts en provenance de tous les ports libanais ont pris part à cette bombance visuelle et vécue.
En parallèle, un concours de photos a été organisé pour inciter amateurs et professionnels à pérenniser la splendeur de cette soirée d’inauguration. Qui a permis également de nourrir le tourisme de cette région, puisque tous les restaurants, snacks et cafés du coin ont affiché complets.
Un jour de repos, et le samedi 16 juillet, c’est un rendez-vous en musique qui attire des centaines de fans du pianiste d’origine argentine, Raul Di Blasio, venu déjà à plus d’une reprise au Liban. Cette fois, il est accompagné du pianiste libanais, Michel Fadel. Deux musiciens, deux pianos et le plaisir est décuplé. Enchanté, sous le charme et emporté par la présence des deux artistes sur scène, le public s’est vu offrir un spectacle tout en mélodie et douceur. Et des invités-surprises. La surprise fut totale lorsque les deux artistes ont joué des mélodies du patrimoine culturel et national teintées d’une touche latine.
Le lundi 18 juillet, le troisième et dernier rendez-vous; le concert de Jason Derulo.
De son vrai nom Jason Joel Desrouleaux, Jason ou Jason Derulo coiffe plus d’un chapeau, plus d’un talent; auteur-compositeur-interprète, danseur, chorégraphe, acteur et producteur exécutif. Soirée marquée par la jeunesse, l’exubérance et le style R’n’B, il a interprété pour le public libanais un florilège de ses chansons, depuis son premier single de 2009, Whatcha Say, un véritable hit immédiatement propulsé via la Toile, en passant par des morceaux issus de ses albums suivants, jusqu’à ses dernières nouveautés, Tattoos et Talk Dirty. Plus de 5 000 fans se sont précipités au-devant de la scène; jeunes et moins jeunes étaient au rendez-vous, entonnant toutes les chansons de l’artiste.
«Petit mais costaud», le Festival international de Jounié, à l’instar de chaque festival ou activité culturelle organisée dans le pays, tonne de plus en plus comme une nécessité de résistance culturelle, un hymne à la vie, malgré tout.
 

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