A l’occasion du départ de Jean-Christophe Augé, l’ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, a donné une réception à la Résidence des Pins, le lundi 25 juillet. De nombreux amis, hommes politiques, journalistes et académiciens se sont retrouvés pour cet événement. Après Damas, Beyrouth où il a servi pendant quatre années, Augé a été nommé par le Quai d’Orsay conseiller politique à Jérusalem. Connu pour son efficacité, sa discrétion, sa disponibilité et sa gentillesse tout comme ses conseils judicieux, Augé laisse un excellent souvenir auprès de tous ceux qui ont eu l’occasion de collaborer avec lui.
Dans son allocution, l’ambassadeur de France a relevé qu’il a connu Jean-Christophe Augé en 1995, alors qu’il était étudiant stagiaire et que Bonne était chercheur au Cermoc. Prenant la parole à son tour, c’est avec beaucoup d’émotion et pour la première fois en arabe, que Jean-Christophe Augé s’est exprimé. Il a évoqué la pluralité du Liban, une caractéristique que le monde envie. Il a parlé de sa mission en Syrie et «du triste honneur qu’il a eu d’assister à la descente aux enfers de ce pays» et, finalement, de sa nouvelle mission en tant que conseiller politique à Jérusalem. Toujours en arabe, il a conclu son discours par ces quelques mots: «C’est avec beaucoup de tristesse que je quitte ce pays, mais je ne serai pas absent longtemps». Jean-Christophe Augé, bonne chance! Vous allez nous manquer.
Joëlle Seif