Le prix Michel Zaccour, décerné par la Fondation éponyme, récompense, chaque année, un essai traitant du Liban, rédigé en arabe, en français ou en anglais.
Le prix 2015 a été attribué à l’ancien ministre Charles Rizk pour son ouvrage intitulé Entre l’anarchie libanaise et la dislocation syrienne. La cérémonie a eu lieu à la Villa Audi, à Achrafié, en présence d’un parterre de personnalités diplomatiques, politiques, sociales et académiques.
Makram Zaccour, représentant la fondation, affirme à l’occasion: «Charles Rizk dessine une réalité triste: l’éclatement confessionnel marqué par le fait que chaque partie prête allégeance à une force étrangère est un indicateur que le Liban a perdu les critères qui caractérisent un Etat».
Dans son allocution, Rizk a dénoncé la régression du niveau politique au Liban et son éloignement de la voie tracée par Michel Zaccour (journaliste, fondateur d’al-Maarad et ministre sous le mandat du président Béchara el-Khoury, ndlr) et ses collaborateurs. «Cet héritage doit être préservé, dit-il, non pas pour honorer uniquement l’un des Libanais les plus prestigieux, mais afin de sauvegarder l’exemple politique et moral qu’il a représenté bien vivant dans nos cœurs pour que les nouvelles générations s’en inspirent».
Nº 3007 du vendredi 26 juin 2015
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