Balance commerciale
Contraction de 25,91% sur un an
La balance commerciale s’est contractée de 25,91% sur un an, à 3,43 milliards de dollars, au premier trimestre 2015, contre 4,62 milliards sur la même période en 2014. Cette contraction est principalement due au recul du prix du pétrole et de la dépréciation de la valeur de l’euro face au dollar, conduisant à une régression de 22,72% du total des importations. Le total des importations au cours des trois premiers mois de 2015 s’est élevé à 4,17 milliards de dollars, contre 5,4 milliards en 2014. Quant au total des exportations, elles ont baissé de 3,62%, à 743,83 millions de dollars au premier trimestre 2015, en dépit d’une progression de 7,78% du volume total des exportations, à 471 tonnes. Les trois pays partenaires majeurs du Liban à l’importation sont la Chine, l’Italie et l’Allemagne, alors que ses trois pays partenaires majeurs à l’exportation sont l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Irak.
Produits locaux
Stagnation de la demande extérieure
L’indice Blom PMI a enregistré une contraction de l’activité économique du secteur privé en avril dernier, demeurant toutefois en dessous du seuil de 50 points, qui séparent la croissance du ralentissement. La demande extérieure sur les produits fabriqués par les entreprises libanaises et les services s’est stabilisée au cours du mois dernier faisant suite à une récente tendance baissière. Néanmoins, les résultats et les niveaux des nouvelles demandes se sont maintenus dans la zone de contraction économique. Dans le prolongement du recul de la production, les entreprises privées ont revu à la baisse leurs activités d’achat au cours d’avril 2015. Ali Bolbol, consultant auprès de la Blom Bank, s’est interrogé si l’économie libanaise ne serait pas en train d’évoluer vers «un niveau normal de recul» et «une stagnation de sa croissance». Toutefois, il s’est dit être persuadé que «les prix faibles du pétrole n’ont pas eu encore des répercussions sur le secteur de l’économie réelle», ajoutant qu’«un choc politique positif pourrait mettre un terme au blocage et amorcer une reprise de l’activité du secteur privé».