Le Liban et l’ensemble de la région étaient sur le qui-vive le soir du 30 août passé, jusqu’à l’annonce du cessez-le-feu à Gaza, rapporte un officier. La situation militaire au Sud s’était dégradée à la veille de cette annonce lorsqu’un officier israélien a été victime d’un tir parti de la colline de Adayssé et lorsque des missiles ont atterri à Kyriat Shmona. Israël avait réagi en pilonnant la région de Jarmak, près de Nabatiyé. La grande inquiétude de l’Etat hébreu à ce stade, avant et après la dernière guerre de Gaza, a été alimentée par la déclaration de sayyed Hassan Nasrallah sur «la bataille de libération de la Galilée». Selon divers rapports, la participation du Hezbollah aux combats en Syrie, notamment à Qoussair et au Qalamoun, lui a permis d’acquérir une excellente expérience en matière d’attaques dans différents milieux, que ce soit en terrain plat, dans les montagnes escarpées ou dans les villes. L’implication du Hezbollah dans la guerre aux côtés de l’armée syrienne a valu à ses officiers une maîtrise des batailles menées avec des tanks et des blindés, ainsi qu’un bon usage des données provenant des Renseignements avant et pendant la bataille.