En privé

La crise sociale se corse et les vols, agressions et actes de banditisme se multiplient et se diversifient, selon une étude basée sur un rapport sécuritaire auquel s’est référé un sociologue. L’inventaire des vols et larcins de la première semaine de mars, dit-il, montre que l’autorité de l’Etat régresse. Un malfaiteur aurait volé un scooter Yamaha, garé dans la montée du Grand sérail, enregistré au nom de la présidence du Conseil et mis à la disposition d’un agent chargé de la distribution du courrier, sous l’œil des caméras de surveillance et des gardes. Dans le Grand Beyrouth les vols à l’arraché, qui ne manquent pas de violence, sont devenus monnaie courante. Ils provoquent des fractures et autres contusions aux femmes de tout âge, victimes de ces bandits à deux roues qui sillonnent les rues de Aramoun, Sad el-Bauchrié, Raouché, Antélias, le pont de l’aéroport, Hamra, Sin el-Fil, Achrafié… Si certains citoyens syriens sont les auteurs de ces agressions, d’autres parmi eux en sont les victimes contrairement à la tendance qui veut les affubler de tous
les maux.