Des députés et des politiques ont répondu présents au dîner donné par Alain Aoun en l’honneur de l’ambassadeur des Etats-Unis, David Hale. Au menu, l’échéance présidentielle par le biais de la nécessité de tenir le scrutin pour éviter la vacance de la présidence. Washington aurait fait savoir à des capitales occidentales d’éviter de soumettre des noms et d’appuyer tout présidentiable sur lequel s’accorderaient les Libanais. Des visiteurs de la capitale US rapportent que l’Administration n’est pas satisfaite de la manière dont Hale a géré ce dossier. Le diplomate aurait proposé de proroger le mandat Sleiman pour une période de six mois. Lorsque Michel Sleiman lui a demandé s’il avait des garanties sur la tenue du scrutin dans ce délai, il a répondu par la négative. Le président libanais lui a alors affirmé qu’il respectera la Constitution en rejetant le renouvellement de son mandat, quelle qu’en soit la formule.