La balance commerciale entre le Liban et la Syrie a connu des distorsions importantes en faveur du Pays du Cèdre depuis le déclenchement des violences chez son voisin. A l’origine de l’excédent de 278,054 millions de dollars à l’avantage du Liban, enregistré au 1er semestre 2013 par rapport à la même période un an auparavant, se trouvent non seulement l’exportation des dérivés pétroliers mais également celle du blé. Sur la période couverte, la valeur totale des exportations libanaises vers la Syrie a progressé de 209,67%, s’élevant à 391,119 millions de dollars à fin juin 2013, contre 126,299 millions sur la même période de 2012. En ce qui concerne le poste de l’exportation des produits des minotiers locaux, celui-ci a enregistré un niveau record, soit une hausse de 564,6% ou, en termes de valeur, une progression de 1,338 millions de dollars (3294 tonnes) à 10,238 millions (19847 tonnes). En revanche, des postes d’exportation ont entièrement disparu à savoir ceux de la papeterie et du carton, ainsi que des produits d’édition et de presse.
Agriculture
6% du PIB
Il est vrai que les exportations agricoles se sont accrues entre 2012 et 2013 de 14%, mais il reste encore beaucoup à entreprendre dans ce secteur vu le climat approprié à la plantation de diverses sortes d’agrumes et de fruits et la nature de la terre particulièrement fertile. Une politique agricole nationale cohérente devrait permettre un accroissement de la contribution de l’agriculture à la constitution du PIB. Cette contribution passerait graduellement de 6% aujourd’hui à 8%, puis 10% au cours des prochaines années. Ce qui paverait la voie à la création de 10000 à 15000 nouveaux emplois nécessaires à une croissance économique soutenue.