A la fin du premier trimestre, la direction de l’Université américaine de Beyrouth prend la décision d’une nouvelle augmentation des frais universitaires de 6%. Les étudiants protestent et manifestent sur le terrain du campus.
Rassemblés devant la porte de l’université, ils affirment ne pas être prêts à assumer cette augmentation prévue à partir de l’année prochaine. Ils ont brandi des pancartes dénonçant cette augmentation: «Nous ne sommes pas une machine de distribution de billets bancaires» ou «La banque de papa est en faillite».
Les frais universitaires avaient connu déjà une augmentation de 6% au début de l’année, et les étudiants trouvent injustifiable l’application d’une nouvelle hausse, d’autant plus qu’aux termes d’un accord conclu avec l’administration, quatre ans plus tôt, cette dernière s’engageait à ne pas augmenter les frais de plus de 4% pour une durée de trois ans. Les trois ans écoulés, c’est une augmentation de 6% au début de cette année, suivie par une autre prévue dans les prochains mois.
Arlette Kassas