Fondation Camille Chamoun. Le sport, une priorité

Le Département des jeunes et du sport de la Fondation Camille Chamoun a organisé son dîner annuel à Kleiaat, en présence de Nadim Gemayel, Camille Dory Chamoun représentant le président de la Fondation, Dory Chamoun, Chaouki Daccache, responsable des forces libanaises au Kesrouan, Elie Nassar, consul de Moldavie, Nehmé Mahfoud, président du Syndicat des enseignants des écoles privées, Jean Hawat, ex-secrétaire général du Bloc national, Naoufal Daou, Robert Khoury, vice-président du Parti national libéral (PNL), Joe Touma, secrétaire des affaires des émigrés au sein du parti, ainsi que de nombreux cadres et responsables du PNL.
«Nous vous devons, Camille Chamoun, de rester fidèles aux principes que vous avez enracinés dans notre conscience et dans celle des Libanais, dit Ziad Khalifé, chargé des affaires du PNL au Kesrouan. Nous vous promettons que le Liban existera toujours tant que nous œuvrons au sein du PNL». «Une cérémonie en hommage aux martyrs du parti se tiendra le 7 juillet à Safra, où une statue commémorative sera placée», confie Khalifé.
Edgard Abou Rizk, secrétaire du parti pour l’Education et la Culture, affirme: «Le sport nous réunit pour cette soirée (…). Le PNL a toujours accordé au sport une grande importance, depuis sa fondation en 1958, et selon les directives de Camille Chamoun (…). Il importait au président Chamoun que le PNL joue un rôle dans l’éducation et l’orientation des jeunes (…). Le nom du président Chamoun est inscrit dans le cœur de chaque Libanais libre, et cela ne changera jamais».   
Ernest Baaklini, président du Département des jeunes et du sport, souligne, lui, la foi du parti en le rôle des jeunes dans la création du futur et du Liban, de la culture et du sport, et rappelé toutes les activités sportives organisées dans ce contexte. «C’est ainsi que nous faisons honneur à Camille et à Dany Chamoun».
Enfin, Camille Chamoun, membre du Haut-comité du PNL, a insisté sur «le rôle joué par le parti dans l’éducation des jeunes aux niveaux physique, mental et culturel, par le biais du sport notamment». Il a rappelé que le président Camille Chamoun était ambassadeur du Liban en Grande-Bretagne, et il avait remarqué, au cours de son mandat, l’importance du sport dans la vie des Européens, puisqu’il est une nécessité pour les peuples qui aimeraient exprimer leurs capacités civiques, mentales et culturelles. «Le problème du Liban, selon le membre du Haut-comité, est le fait que la politique prime et empiète sur le reste des domaines, ce qui se répercute négativement sur les jeunes qui s’éloignent par exemple du sport, alors qu’ils peuvent y exceller». Le Liban «n’est pas un pays de terrorisme, de rapt et de meurtres, mais un pays de culture, de paix, de coexistence, de dialogue, de respect de l’autre, de sport et de création», conclut Chamoun.
La Fondation a finalement remis des écussons notamment au président de l’Union libanaise du Ping-pong et membre du Comité olympique, Salim Hage Nicolas, à Nehmé Mahfoud et à Philippe de Bustros.