30 juillet: c’est la date à laquelle le procureur général, Saïd Mirza, pourra faire valoir son droit à la retraite après avoir occupé cette fonction pendant de nombreuses années, malgré les campagnes de dénigrement dont il a fait l’objet. Les contacts entre responsables s’intensifient en vue de lui trouver un successeur, étant donné qu’un poste aussi délicat ne doit ni rester vacant, ni être comblé par intérim. La tendance serait de nommer, à ce poste, le premier juge d’instruction de la Cour de cassation, Hatem Madi, magistrat ayant le grade le plus haut, jusqu’à sa retraite prévue dans un an. Un nouveau procureur serait alors désigné. Dans les milieux politiques, on estime que la nomination de Madi pourrait relancer l’affaire de la présidence du Conseil supérieur de la magistrature, sachant que le général Michel Aoun campe toujours sur ses positions et conteste la nomination de la juge Alice Chabtini. Le candidat du compromis serait le juge Antoine Daher qui se verrait confier ce poste-clé au détriment du juge Tanios Mechleb. Ainsi, la formule adoptée consisterait à opter pour les magistrats qui occupent les deux plus hauts rangs pour combler la présidence du Conseil supérieur de la magistrature et le poste de procureur général.