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3 Questions

Trois questions à Tony Abou Khater

 

Député de Zahlé

 

 

La Syrie avait décidé d’interdire l’importation d’un très grand nombre de produits en provenance du Liban, avant de revenir sur cette décision. Votre commentaire.

 

Malheureusement, cette décision aurait causé un préjudice énorme au Liban. Les pertes auraient été de l’ordre de 300 millions dollars par an. Les contacts en cours ont évité que cette mesure soit maintenue. Mais il existe des accords entre nos deux pays, et entre la Syrie et les autres pays arabes. On ne peut pas en honorer certains et en ignorer d’autres.

 

Vous parlez de pertes énormes, mais la Syrie espérait, par ces mesures, sauvegarder son industrie et son économie face aux sanctions européennes et américaines…

 

Je comprends que la Syrie veuille protéger ses intérêts. D’ailleurs, dans toutes ses décisions, elle n’a jamais pris en considération les intérêts du Liban. Ces interdictions nous causent un préjudice certain, mais je ne crois pas que la Syrie s’en soucie.

 

 

 

 

En tant que Bloc des députés de Zahlé, vous avez appelé les autorités à œuvrer pour trouver une solution à cette crise. Que comptez-vous faire?

 

C’est au gouvernement d’agir. Nous sommes actuellement dans l’opposition et c’est au gouvernement qu’il revient de prendre les mesures qui s’imposent, surtout que ce gouvernement est en de très bons termes avec la Syrie. En tant que Libanais, nous devons faire en sorte de sauvegarder notre situation interne et notre production nationale. Arlette Kassas

 

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