Les échanges entre le Hezbollah et le Parti socialiste progressiste se poursuivent dans une volonté commune d’organiser les relations bilatérales, malgré toutes les perturbations sécuritaires et politiques qui ont pu ébranler leurs rapports. Les analystes, qui suivent ce dossier, disent que depuis la formation du cabinet Mikati, les meetings de coordination entre les responsables régionaux des deux partis se sont élargis pour inclure des ministres des deux bords, par moments. Le député Walid Joumblatt y a lui-même participé, mais il reste discret sur la teneur des rencontres qui se déroulent actuellement avec un ordre du jour global incluant l’avant et l’après démission du gouvernement. Il n’est pas exclu, selon ces sources, que les pourparlers aboutissent à un accord bilatéral précis pour faire face aux échéances à venir. Joumblatt, ajoutent-elles, n’est pas dans une mauvaise passe vis-à-vis du président Nabih Berry et du Hezbollah, comme le prétendent certains, et la désignation d’un Premier ministre de sa part ne sera pas plus difficile qu’elle ne fut lors des consultations parlementaires précédentes.
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