Abd El Al. L’héritage d’une action

Un dîner à l’hôtel Four Seasons était donné par l’Association des amis d’Ibrahim Abd El Al, auquel étaient présents le ministre de l’Information Walid Daouk, le président  Hussein Husseini, le député Mohammad Kabbani représentant le président Saad Hariri, ainsi que les députés Yassine Jaber, Nouhad el-Machnouk, d’anciens ministres et députés et de très nombreuses personnalités.
L’association organise chaque année un événement à la mémoire du visionnaire, comme l’a décrit Antoine Salamé, son vice-président. L’action et les écrits de cet homme d’action, disparu trop tôt, restent une sorte de bible pour tout planificateur au Liban dans le domaine hydraulique. L’eau, dit Abd El Al est une source de vie et la richesse économique du pays…  Encore faut-il que les Libanais sachent la protéger et la défendre contre toutes les convoitises.  Ce rappel rapide de ce que furent l’œuvre d’Abd El Al et sa pensée a suivi une brève allocution du président de l’association, Nasser Nasrallah.
Pour Ibrahim Abd El Al, «la production de l’énergie électrique par l’aménagement de chutes d’eau est particulièrement appréciable dans un pays dépourvu de carburant…».
Où en sommes-nous quelques décennies plus tard.
L’association, membre du conseil mondial de l’eau qui regroupe des présidents arabes de municipalités, entreprend actuellement nombre de projets de développement. En coopération avec l’Ordre des ingénieurs, un projet inspiré des lois internationales liées aux eaux communes entre les pays est en cours d’élaboration.
L’ambiance du dîner était particulièrement chaleureuse, grâce à l’accueil de la famille et des amis d’Ibrahim Abd El Al qui poursuivent l’œuvre du disparu. Il a plané toutefois sur la soirée un climat de nostalgie avec en filigrane le portrait de celui dont la mission et la vocation étaient d’assurer aux Libanais cette eau dont ils ont tant besoin et dont ils sont si souvent privés.