En privé

«Le compte à rebours de la visite du président Hassan Rohani à Riyad a commencé», apprend-on de source proche de Téhéran. «Rohani sera en Arabie d’ici un an au maximum et cette visite sera bénéfique pour le Liban». La même source ajoute: «Si Beyrouth respire l’air de Damas, les clés de l’oxygène sont entre les mains de Riyad et de Téhéran. Mais je regrette de devoir dire que le dossier libanais occupe une place secondaire dans les négociations irano-saoudiennes. Les deux voisins ont à examiner des dossiers plus fondamentaux portant sur leurs intérêts stratégiques mutuels dans le Golfe arabe et l’ensemble du monde islamique». La hâte de certains milieux libanais à prévoir une éclaircie au niveau de l’échéance présidentielle, dès que le ministre Saoud el-Fayçal a lancé l’invitation de Riyad à son homologue iranien, Mohammad Jawad Zarif, a surpris la source. A son avis, le cas du Liban ne sera pas prioritaire à l’ordre du jour des entretiens dans l’avion qui mènera Jawad Zarif à Riyad. Cependant, elle estime que tous ces développements qui ont pour effet de détendre l’atmosphère régionale nous rapprochent de l’étape des grands accords qui seront bientôt signés par le roi Abdallah Ben Abdel-Aziz et le président Hassan Rohani.