Magazine Le Mensuel

Nº 3013 du vendredi 7 août 2015

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La visite de Ali Mamlouk, président du Bureau de la sécurité nationale syrienne, à Riyad, a eu l’effet d’une foudre sur les responsables du Futur. Aucun commentaire officiel n’a été fait sur cette rencontre. Les interrogations restent timides, non à cause de l’information en elle-même, mais parce qu’en politique, les amitiés et les inimitiés ne sont pas permanentes. La surprise fut la présence de Mamlouk à la tête d’une délégation dans le bureau du vice-héritier d’Arabie saoudite, Mohammad Ben Salmane. Difficile d’oublier que Mamlouk était accusé de «complicité avec Michel Samaha dans le transport de la mort au Liban». Avec toutes les affirmations et l’absence de démentis de Riyad de cette visite, les membres du Futur tentent d’en expliquer les raisons. C’était un premier contact qui a porté sur des conditions et contre-conditions. Du côté syrien, le choix de Mamlouk comme émissaire est un défi plus qu’une ouverture. Selon le Futur, «si le royaume a intérêt à revenir sur l’objectif de faire chuter Bachar el-Assad, il ne tiendrait compte ni de Saad Hariri ni de tout autre. Même ancien président du Conseil vivant à Riyad pour des raisons de sécurité et fils de Rafic Hariri, la politique étrangère saoudienne ne le concernerait pas. Il est certain qu’il ne serait pas consulté et nous apprendrions la nouvelle comme d’autres».

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