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Nº 3033 du vendredi 25 décembre 2015

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Audi Private Bank s.a.l. Des opportunités du marché à saisir

Le secteur de la banque privée poursuit son développement au Liban, destiné à une clientèle de «high net worth individuals». Toufic Aouad, directeur général de Audi Private Bank s.a.l., explique à Magazine l’état du secteur, ainsi que les stratégies proposées par son établissement.

Quel est l’état du secteur Private Banking au Liban?
Le secteur continue de se développer au Liban, avec la plupart des grandes banques libanaises offrant des services de Private Banking. Les «high net worth individuals» et les individus possédant plus de 500 000 dollars en actifs mobiliers sont au centre de ce genre de services et cherchent à diversifier leurs avoirs. La crise géopolitique régionale n’a fait que renforcer ce désir de diversification. On a ainsi vu beaucoup d’investisseurs se tourner de plus en plus vers les marchés internationaux. Ces investissements se font généralement avec l’accompagnement d’un banquier privé et d’une équipe d’experts en investissements afin de profiter au mieux des marchés financiers.
Dans ce contexte, la CMA ou Autorité des marchés financiers a été créée afin de mettre en place une série de réglementations suivant les normes internationales. Le but est d’abord de protéger les divers participants et de promouvoir la transparence et l’intégrité des marchés financiers mais, surtout, une meilleure connaissance des clients afin de ne leur proposer que des investissements adaptés à leur profil d’investisseur.

Quels nouveaux produits ou stratégies proposez-vous à votre clientèle?
Nous continuons de proposer l’accès à plusieurs classes d’actifs: actions, obligations, fonds, FX et produits structurés. Nous avons mis en avant l’intérêt d’investir sur les marchés européens, zone dont la reprise économique est à ses débuts relativement aux USA. Nous avons toutefois privilégié des investissements permettant de se couvrir contre les variations de change, anticipant la baisse de l’EURUSD à la suite des divergences de politique monétaire de leurs banques centrales.
Pour des investisseurs plus dynamiques, la variation des prix des matières premières, notamment celle du pétrole, a permis de réaliser des profits en investissant à très court terme. Par ailleurs, nous avons émis un certificat basé sur des actions, «trackers» et options liées aux matières premières, certificat géré par Audi Private Bank et combinant une approche stratégique et une autre plus tactique, dans un horizon d’investissement à moyen terme (environ trois ans).
Pour des investisseurs plus conservateurs, nous avons mis en place une stratégie d’«absolute return» qui a pour objectif de réaliser un rendement en valeur absolue, décorrélé des variations des marchés financiers.
 
Quels sont les produits qui recueillent le plus les faveurs de la clientèle?
Dans le contexte d’un portefeuille global et diversifié, nous recommandons généralement d’allouer un poids maximal par classe d’actifs et zone géographique en nous basant sur l’appétit de l’investisseur pour le risque.
Quel que soit son profil, un investisseur a toujours des opportunités de marché à saisir dans toute phase de marché.
Les obligations continuent d’attirer des investisseurs à la recherche de revenus réguliers, recherchant une moindre volatilité que les marchés d’actions.
La crise des pays émergents, ainsi que la baisse des prix des matières premières ont mis la pression sur les prix des obligations. De ce fait, certains émetteurs ont vu un regain d’intérêt sur leurs titres. Les obligations convertibles ont également éveillé l’intérêt, de par leur asymétrie positive par rapport aux rendements des actions, tout en gardant les caractéristiques premières des obligations classiques.
Quant aux actions, les marchés américains, et notamment les valeurs technologiques, gardent leur place de choix dans les portefeuilles des clients. Leurs perspectives de croissance et leurs images de marque en font des entreprises mondiales très bien installées sur leur secteur, tout en innovant pour continuer de conquérir de nouveaux marchés.

Propos recueillis par Jenny Saleh

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