Magazine Le Mensuel

Nº 3069 du vendredi 2 septembre 2016

HORIZONS

Amine Hachem, ténor. A la conquête de New York

Ses rendez-vous avec le public new-yorkais se multiplient et se diversifient. D’année en année, de salle à une autre, l’artiste libanais, Amine Hachem, s’impose comme la personnalité qui monte. Retour sur une carrière bâtie à force de travail et de détermination.

Dans le monde musical, Amine Hachem a baigné jeune, très jeune. A tout juste 5 ans, il avait déjà démarré dans des études poussées. Du Conservatoire national supérieur de musique à l’Académie de musique et de théâtre à Munich, tout y passe.
Il y a le piano classique, le chant… et une certitude. Le jeune artiste veut réussir dans un domaine qu’il adule. Outre ses études (voir encadré), il a tenu à s’ouvrir sur la scène internationale. Pour lui, tout commence au Liban. Dans son pays d’origine, Amine Hachem devient une figure incontournable de la musique pop pendant neuf ans. A la télévision, en 2004, les spectateurs ont l’occasion de l’écouter dans le fameux programme diffusé par la chaîne locale LBCI (Lebanese Broadcasting Corporation International), C’est la chanson. Deux ans plus tard, la première reconnaissance est décrochée. Cette fois, c’est la Marine libanaise qui le félicite pour ses services rendus à la musique. Au-delà du Liban, Hachem a pu se produire aux Etats-Unis et en Europe, et son but ne tarde pas à se concrétiser. Il devient, en effet, un ténor de premier plan dans plusieurs opéras et comédies musicales: La Traviata, entre autres, opéra de trois actes, dont la musique est de Giuseppe Verdi et inspiré du roman et de la pièce de théâtre La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils. Amine Hachem est aussi présent dans Tosca et La Bohème de Giacomo Puccini, Carmen de Georges Bizet et dans la légende célèbre Le fantôme de l’opéra.
C’est en 2014 que l’artiste perce réellement à New York. A l’occasion de l’événement consacré à la Saint-Jude, baptisé Le gala de l’espoir et de l’héritage, sa voix exceptionnelle et ses contributions dans le domaine caritatif font parler de lui. Sortie de l’ombre. A la basilique Saint-Patrick à New York, le talentueux jeune homme réussit à s’imposer comme un artiste incontournable. Depuis 2015, Hachem se produit régulièrement au cœur du Basement 54 dans le 54 below, dirigé par les producteurs de Broadway. Au cours de son dernier passage, le Libanais avait des étoiles dans les yeux et le sentiment d’avoir accompli le meilleur de lui-même. Les médias consacrés à l’émigration libanaise s’étaient alors enflammés. «Sa voix est un cadeau de Dieu», affirme al-Mohajer. Preuve qu’à New York, tout est vraiment possible pour Amine Hachem.
 

Pauline Mouhanna, Nashville, Tennessee
http://aminejhachem.com/

Bio en bref
C’est en 2009 qu’Amine Hachem obtient un diplôme de performance vocale de l’Académie de musique et de théâtre à Munich, Musik akademie München. Il est titulaire d’un diplôme en Art et en Commerce international de l’Université Notre-Dame. Hachem parle couramment quatre langues: italien, français, anglais et arabe. Sa voix est associée à diverses causes caritatives comme les SOS villages d’enfant, Caritas Internationalis, la Croix-Rouge, Rotary International…

Related

L’Australie. Le pays des 1001 découvertes

Les planches du Monnot s’animent. Les Cavaliers et Un obus dans le cœur

Les Philippines, chapelet d’îles paradisiaques. Où l’Asie arbore un sourire

Laisser un commentaire


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.