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Semaine politique

SEMAINE POLITIQUE

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Finul

Les Casques bleus compteront 300 Brésiliens

 

Le gouvernement brésilien a annoncé qu’il portera à trois cents hommes son contingent dans le cadre de la Finul, après l’approbation de cette mesure par le Congrès, le 28 septembre dernier. Un navire de la Marine et trois cents militaires sont en route vers le Liban.

Le Brésil avait décidé, en février, de participer aux opérations de maintien de la paix de l’Onu au Liban, où il comptait, jusqu’à présent, huit Casques bleus. Le navire prendra le commandement d’une flotte composée de huit vaisseaux, provenant d’Allemagne, du Bangladesh, de Grèce, d’Indonésie et de Turquie.

Un pas symbolique du Brésil, à l’heure où plusieurs pays émettent des inquiétudes quant à la position de la Finul, au cas où des représailles éclatent contre la force onusienne, dans l’effervescence que vit la région actuellement. Cette décision du Brésil est-elle vue comme une volonté de ce pays latino-américain de témoigner sa solidarité envers le Liban, dans le contexte actuel?

 

 

 


 

Damas

 

Défilé de personnalités libanaises

 

Depuis quelques jours, le train de la visite de personnalités libanaises en Syrie est en marche. La première de ces personnalités à s’être rendue en Syrie est l’ex-Premier ministre Salim Hoss, qui a témoigné, à son retour, de l’optimisme du président syrien quant à l’avenir. Il rapporte  la position syrienne concernant les incidents en Syrie. Ceux-ci auraient ainsi énormément diminué par rapport à la phase précédente et devraient bientôt prendre fin.

Le président syrien, Bachar el-Assad, a reçu ensuite l’ancien Premier ministre Omar Karamé, accompagné de son fils Fayçal, ministre de la Jeunesse et des Sports. Karamé, à son tour, a exprimé sa confiance en la capacité du peuple et de la direction syrienne à surmonter les circonstances actuelles. Il a appelé à faire preuve de vigilance face aux tentatives de déstabilisation de la région.
Outre des personnalités libanaises, une délégation de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL), présidée par Ghassan Ghosn, a pris le chemin de Damas pour apporter son soutien au régime syrien.

 


La délégation a indiqué qu’elle se tenait aux côtés du régime contre toutes les campagnes politiques et les pressions économiques qu’il subit et qui visent à porter atteinte à sa décision indépendante et à son unité nationale.
Pour la délégation, ce que subit la Syrie s’inscrit dans le cadre d’une campagne visant la région arabe tout entière et tendant à tuer le nerf de la résistance aux projets colonialistes soutenus par l’impérialisme mondial mené par les Etats-Unis.
Les déclarations de soutien et de solidarité avec le régime syrien reprennent de plus belle. Est-ce là une preuve que le régime a dépassé le stade crucial ou peut-être qu’il a besoin de ces marques de sympathie dans sa situation actuelle?

 


 

UNRWA

 

Douze millions de dollars de l’Europe

 

Un accord portant sur un montant de 12 millions d’euros, pour renforcer le travail de l’UNRWA dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban, a été signé entre la délégation européenne au Liban, représentée par l’ambassadeur Angelina Eichhorst, et le commissaire général de l’UNRWA, Filippo Grandi. Ce montant sert à financer un projet de fourniture, pour la période 2011-2013, de logements adéquats aux familles de réfugiés palestiniens les plus vulnérables vivant au Liban et à réhabiliter plus de 700 logements dans les camps palestiniens sur l’ensemble du territoire libanais.

En 2008 et 2009, l’Union européenne avait déjà mobilisé l’outil de stabilité pour soutenir les actions de l’UNRWA au Liban-Nord, dans le but de créer les conditions préalables à la reconstruction du camp de Nahr al-Bared et à la relance de l’économie locale. Par la signature de cet accord, elle entend prouver son engagement à poursuivre l’amélioration des conditions de vie des réfugiés palestiniens au Liban?

 

 

L’UNRA, il faut le rappeler, fournit assistance et protection pour les quelque 5 millions de réfugiés palestiniens au Moyen-Orient, enregistrés auprès de l’agence en Jordanie, au Liban, en Syrie et dans les Territoires occupés.

 

 


 

 

Faux passeports

 

Fatfat soulève l’affaire Ahmad Mansou r 

 

Dans une question écrite adressée au gouvernement, le député Ahmad Fatfat, membre du Courant du futur, soulève l’affaire du faux passeport utilisé par Ahmad Mansour pour entrer au Soudan et en Egypte, d’où il tentait d’acheminer des armes vers Gaza, pour le compte du Hamas. Le député dénonce le fait de délivrer un passeport libanais à Ahmad Mansour avec un faux nom. Ce dernier avait été arrêté par les autorités égyptiennes, en 2010, pour entrée illégale en Egypte et activités subversives mettant en danger la sûreté de l’Etat, avant de s’échapper de prison dès le début de la révolution égyptienne. Il était entré au Liban et était apparu dans un meeting du Hezbollah.

Fatfat a jugé que la livraison d’un passeport, délibérément falsifié par la Sûreté générale, compromet aux yeux du monde arabe la crédibilité des documents officiels délivrés par la Sûreté.

 

Il a demandé au gouvernement de révéler les mesures prises pour rétablir la confiance des autorités du pays concerné après cet incident, avant de s’interroger sur l’impunité dont Mansour semble bénéficier au Liban, tout en se réservant le droit de transformer cette question écrite en interpellation, en cas de non-réponse.

 

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