Des dossiers qui agitent la société
Cette semaine, la presse régionale et internationale se concentre sur les dossiers qui devraient agiter la société libanaise. Il y a de la politique, mais aussi beaucoup de social que l’on a tendance à oublier dans un pays qui vit au jour le jour.
Al-Hayat
Dans les colonnes d’al-Hayat, Houssam Itani définit «les droits du patriarche» Mais aujourd’hui, les prises de positions du patriarche sont très sensibles et ce, pour une seule raison. Ses déclarations interviennent à un moment où les relations entre les communautés de la région sont examinées à l’aune de la peur des minorités et leurs alliances. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ses déclarations parisiennes ne sont pas prudentes, non seulement parce qu’il a apporté son soutien à un régime qui use de la violence communautaire, mais aussi parce qu’il contraint les maronites libanais, à faire le choix de l’alliance avec les chiites contre les sunnites. Si ces deux considérations s’avéraient exactes, elles conduiraient à
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Wall Street Journal
The Wall Street Journal a publié cette semaine une interview de Najib Mikati. Mikatiest silencieuxsur la question du président Assad, qu’il considère comme un ami proche. «Je connais très bien Assad.Mais cela fait plusieurs mois
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que je ne lui ai pas parlé». Mikatidit qu’ilne voit aucun avantageà prendreposition contre la Syrie, car cela pourrait perturberla stabilitéprécairedu pays.«Je choisismes motsavec beaucoup de soin, parce que la société libanaise est divisée».
Les analystes comprennent l’ambivalence de Mikati à propos de la Syrie.«C’est le sort du Liban, qui est divisé entre deux camps», explique le chercheur à l’AUB, Hilal Khashan. «Mikati cherche à accueillir tout le monde et à protéger le Liban des ennuis». |
The Atlantic
Anne Louie Sussman, spécialiste du droit des femmes au mensuel américain The Atlantic, explique qu’au Liban, «la religion régit la vie et l’amour». Les 15 codes, comme le nombre de communautés religieuses reconnues au Liban, sont au moins tous d’accord sur un point: la discrimination à l’égard des
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femmes. Par exemple, les évangélistes fixent l’âge minimum du mariage à 16 ans pour les hommes, et 14 ans pour les femmes, tout comme l’Eglise orthodoxe arménienne. Une femme druze a besoin de la permission de son tuteur pour se marier, si elle a moins de 21 ans. Dans les canons arméniens-orthodoxes et assyriens, «l’homme est le chef de la famille et son représentant». Dans la communauté sunnite, les enfants du conjoint, mari d’un précédent mariage, peuvent vivre avec lui sans le consentement de sa femme. La liste est longue. |