Francisco de Goya
Goya, un chroniqueur de toutes les guerres: les catastrophes et la photographie de la guerre
Jusqu’au 31 juillet à la Villa Audi.
L'Ambassade d'Espagne et l'Institut Cervantès, en collaboration avec la Fondation Audi, présentent l'exposition de gravures et de photographies du fameux artiste Francisco de Goya. Cette exposition montre comment Francisco de Goya, peintre et graveur espagnol du XVIIe siècle, est un précurseur du photojournalisme. Les 82 tableaux qui composent la série Los Desastres de la Guerra illustrent la cruauté et la brutalité de la guerre, dans ce cas, celles de l'Indépendance Espagnole ou La Guerre des Français (1808-1814). L’artiste dénonce ainsi l’absurdité de la guerre et ses conséquences dévastatrices. Du coup, l'œuvre de Goya peut être confrontée avec les photographies de grands journalistes qui ont été témoins des plus importants conflits militaires internationaux. Goya est né en 1746, à Fuentes de Todos, dans le royaume d’Aragon. On a peu de détails sur les événements de sa vie: élève de Francisco Bayeu et de José Lusan, il a remporté en 1771 le second prix de peinture proposé par l’Académie de Parme. Francisco de Goya a fait de la paix son étendard, s'insurgeant contre les injustices, la cruauté et la guerre. A voir. C.T.D.
Shafic Abboud
Rétrospective
Jusqu’au 8 juillet au Beirut Exhibition Center.
Après l’Institut du monde arabe en 2011, la rétrospective du grand peintre libanais est présentée à Beyrouth, 8 ans après sa disparition. Abboud est baigné dès sa plus tendre enfance par les images et les récits des villages du Mont-Liban dont il est originaire. Il est également influencé par les icônes et les rites byzantins de son Eglise. Plus tard, il sera marqué par la Nahda arabe. Shafic Abboud, est né en 1926 au Liban. Il s’installe à Paris en 1947, travaille dans les ateliers de Metzinger, Othon Friesz, Fernand Léger et d'André Lhote, puis fréquente l'Ecole nationale des Beaux-arts où il étudie la peinture, la gravure et la lithographie avec Heuzé, Goerg et Jaudon. Artiste reconnu dès le début des années 50, sa carrière a été couronnée de plusieurs prix. Artiste ayant plus d’un tour dans son sac, Shafic Abboud a également utilisé la céramique, la tapisserie et collaboré avec de nombreux poètes ou plasticiens. Ses œuvres appartiennent à de nombreuses collections internationales publiques ou privées. Il est décédé à Paris en 2004.
C.T.D.
Agenda
♦ Hassan Sharif. 1980-2012. Peintures.
Jusqu’au 21 juillet à la Galerie Sfeir-Semler.
♦ Animal. Peintures.
Jusqu’au 28 juillet à la Galerie Alice Mogabgab.
♦ Borhan Hassoun. L’eau et le feu. Peintures.
Jusqu’au 20 juillet à la Galerie Zamaan.
Jean Pierre Watchi. Beyrouth photographies, 1973-2012.
Jusqu’au 28 juillet à la Galerie Janine Rubeiz.