Magazine Le Mensuel

Nº 2856 du vendredi 3 août 2012

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3 questions à Abdel Rahman Bizri.

Les organismes économiques et sociaux de Saïda avaient prévu une grève pour appeler à mettre fin au sit-in du cheikh Ahmad el-Assir, Pourquoi cette grève a-t-elle été ajournée ?Cette grève avait été prévue huit jours à l’avance. Nous avions organisé des réunions avec les organismes économiques et sociaux ainsi qu’avec les pôles politiques de la ville pour réussir l’événement. Nous nous étions mis d’accord sur le principe de la grève. Quelques jours plus tôt, il y avait eu plusieurs incidents à Saïda. Malheureusement, des agressions réciproques ont eu lieu. La tension a régné. Nous sommes intervenus, et la question a été réglée. La députée Bahia Hariri a entrepris certaines visites aux notables de la ville, et nous étions d’accord sur les étapes prochaines. 

 

 

Que s’est-il donc passé alors?
Il y a eu deux raisons majeures. D’abord, des remarques sur le communiqué prévu ont créé un malentendu. Puis les informations qui ont circulé sur des réunions entre le fils de la députée Hariri, Ahmad Hariri et le cheikh el-Assir au moment où elle-même faisait sa tournée chez les pôles politiques pour préparer la grève générale.

 

Vous accusez le Courant du Futur d’être responsable de l’ajournement de la grève? Dans quel but l’aurait-il fait?
Dans le but de préserver l’agenda du Cheikh Assir qui n’est pas loin de l’agenda politique des forces du 14 mars. Il existe des tentatives de trouver une solution à l’affaire du cheikh Assir pour assurer sa continuité.

Arlette Kassas

 

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