L’assassinat du Père Elie Makdessi, retrouvé mort à Naamé le 24 août, a suscité un émoi général. Les questions ont fusé de partout: Pourquoi? Pourquoi cette façon brutale? L’enquête est vite conclue et dans un communiqué, l’armée a annoncé l’arrestation de son assassin. Le portefeuille et les papiers personnels du prêtre ont été récupérés. Le mobile de cet acte? Le vol.
L’assassin, Anouar Hassan Rabih, a avoué avoir attiré le prêtre à Aïn Ounoub où, à l’aide d’un complice, Mohammad Koteit, il lui a subtilisé tout l’argent qu’il transportait, avant de l’assassiner en lui couvrant la tête d’un sac en plastique pour l’étouffer. Le corps de la victime a été ensuite placé dans le coffre de sa propre voiture et transporté à Naamé, où il a été abandonné.
De fausses pièces d’identité ont été découvertes en possession des deux assassins. Ces derniers ont livré les noms de cinq de leurs complices qui ont tous été arrêtés.
Les aveux des deux assassins ont abouti à dévoiler les dessous d’un autre crime. Mohammad Koteit a avoué l’assassinat, le 13 septembre 2011, de Luciano Siranossian, retrouvé à Kfaryassine portant les traces de plusieurs coups de poignard.
Nº 2861 du vendredi 7 septembre 2012
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