Magazine Le Mensuel

Nº 2863 du vendredi 21 septembre 2012

3 questions à...

Trois questions à Nohad Machnouk, député du Bloc du Futur

L’ancien Premier ministre Saad Hariri a effectué dernièrement une visite en France. Dans quel contexte se situe-t-elle?
Ce qui est évident c’est l’accueil chaleureux qu’il a reçu de la part du président français François Hollande. Il est clair, d’après les propos tenus par le président Hariri à la suite de la visite, que la crise syrienne était le point essentiel des discussions et que Hariri espère un rôle plus important de la France dans la révolution syrienne. L’ordre du jour de la visite s’est limité à la question syrienne et à ses répercussions sur la scène libanaise.

Le ministre français de la Défense a toutefois été clair au cours de sa visite au Liban sur le fait que la France ait dit non à une extension du mandat de la Finul à la frontière avec la Syrie et à une livraison d’armes par son pays à l’opposition syrienne?
La position de Paris est claire. Ceci n’empêche pas de discuter de la situation en Syrie et de ce que peut faire la France.

Vous avez affirmé que le président Hariri sera de retour au Liban avant la fin de l’année. Cette date est-elle définitive? Les risques ont-ils disparu?
Je pense qu’il sera là avant la fin de l’année, et qu’il assumera son rôle politique. Quant aux dangers qu’il court, ils seront toujours là, sauf que les mesures sécuritaires seront différentes. La situation nécessite son retour.

Arlette Kassas

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