Pas de chasse gardée pour les militaires
Le gouvernement de Najib Mikati a suspendu des décisions prises par ses prédécesseurs, relatives à l’octroi de certaines fonctions administratives à des militaires actifs ou à la retraite, et des postes techniques de la présidence de la République à des officiers jouissant des compétences et de l’expérience nécessaires pour ce genre de poste. C’est dans ce cadre que le président du tribunal militaire, le colonel Nizar Khalil, a été nommé directeur technique au palais présidentiel. Mais, aujourd’hui, les choses ont changé et la désignation de militaires, notamment à la Direction générale des Douanes ou pour combler les postes de Mohafez vacants n’est plus de mise, à cause de l’objection de certains leaders politiques. Ceux-ci préfèrent nommer des civils tout aussi qualifiés à ces postes. Le mécanisme précédemment mis en place, dit le général Michel Aoun, bloque l’accès à ces fonctions aux civils qui jouissent des compétences requises.
Nº 2868 du vendredi 26 octobre 2012
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