Petites voitures
90% des ventes
Quatre-vingt dix pour cent des voitures neuves importées en 2012 sont petites et consomment peu d’essence. D’une manière générale, le prix unitaire de ces voitures dépasse rarement 11000 dollars. Ce qui mène à conclure que les profits des 22 agents distributeurs seront en baisse pour l’exercice financier de l’année en cours. La marque de luxe de la voiture, qui était considérée pour le Libanais comme un signe de son appartenance à une certaine classe sociale, n’est plus de mise vu la crise économique.
Recettes du Trésor
50% sont versées par les banques
La part des taxes versées au Trésor par les banques opérant au Liban représenterait 50% du total des taxes collectées par le gouvernement. D’où le tollé suscité par un éventuel relèvement des taxes sur le secteur bancaire, pierre angulaire de la résilience de l’économie nationale. D’autant que la base des dépôts est demeurée stable jusqu’à la fin du troisième trimestre de l’année en cours et que l’agence Moody’s maintient une perspective négative pour le secteur. Elle a prévu une baisse nominale des prêts bancaires de 10% en 2012 et un recul encore plus aigu en 2013.
Start-up
223 prêts bonifiés
Le Fonds économique et social de développement (ESFD) a indiqué avoir accordé entre juin et septembre de l’année en cours des prêts à 223 start-up. Celles-ci auraient contribué à la création de 250 nouvelles opportunités d’emploi. Le total du montant des crédits consentis à ces entreprises a dépassé 4,31 millions de dollars. Le Fonds a été créé en novembre 2000 dans le cadre du partenariat Euromed sur base d’un accord conclu entre le Liban représenté par le Conseil de développement et de reconstruction (CDR) et la Commission européenne.
Beyrouth
888813 unités de logement
Plus d’un million de Libanais résident d’une manière permanente dans la capitale, alors que le nombre d’unités de logement s’élève à 888813. C’est grosso modo la conclusion de l’étude menée par le Pnud sur le thème de l’habitat dans les métropoles. Par ailleurs, le rapport a souligné que «Beyrouth a besoin pour redevenir la perle de l’Orient d’un développement accru de son infrastructure».