Certaines sources des organismes économiques ne cachent pas leur indignation face au volume du secteur public, appuyant par les chiffres leur refus de la mise en œuvre de la nouvelle grille des salaires des fonctionnaires. Ces instances affirment qu’il existe au Liban un nombre d’écoles officielles et un corps enseignant du secteur public surnuméraires, en comparaison avec le nombre d’élèves à scolariser. A titre indicatif, ces sources soulignent qu’il existe dans certaines régions du pays vingt instituteurs pour onze élèves, alors que d’une manière globale, la moyenne est d’un enseignant pour six élèves. Ce qui est considéré comme le taux le plus élevé au monde et nécessite une réforme urgente du secteur éducatif public avant l’octroi de tout réajustement de salaires, martèlent ces instances.
Chèques compensés
Recul de 8,1% sur un an
La valeur des chèques compensés a régressé en septembre de 8,1% sur un an, à 5,81 milliards de dollars. Les chèques compensés reflètent, rappelle-t-on, le mouvement de consommation interne. Toutefois, sur les neuf premiers mois, le montant cumulé de ces chèques n’a reculé que de 1,42% sur la même période un an auparavant, alors que leur nombre est resté constant, tournant autour de 9,12 millions de chèques, selon les chiffres publiés par la Banque du Liban.
Beyrouth
3000 appartements invendus
Selon des sources dignes de foi du secteur de l’immobilier, il y aurait un stock de 3000 appartements de grand standing qui ne trouveraient pas d’acquéreurs. Ce nombre concerne les unités de logement de cette catégorie de luxe qui sont situées à Beyrouth. Parallèlement, d’une manière globale, les avances du secteur bancaire aux entrepreneurs et promoteurs immobiliers se sont élevées en 2012 à près d’un milliard de dollars. Cependant, aucun des agents de ce secteur n’a été classé jusqu’à ce jour sur la liste «des créanciers douteux».