Une tempête, comme le Liban n’en a vu que rarement, a frappé le pays durant une semaine, provoquant d’énormes dégâts et des victimes. En quelques heures, les rues se sont transformées en fleuves, les passages coupés, les citoyens coincés pendant des heures dans les rues inondées. Des quartiers entiers sont noyés et des voitures abandonnées par leurs conducteurs.
Le ministère de l’Education a pris la décision de fermer les portes des écoles pour deux jours, pendant que son collègue de l’Intérieur appelait les citoyens à ne quitter leurs maisons que pour des raisons urgentes. La tempête a causé la mort de trois personnes, fait 39 blessés le premier jour et plusieurs dizaines d’accidents de la route. L’électricité dans certaines régions a été coupée. Des dégâts de plusieurs centaines de millions de livres libanaises ont été enregistrés dans l’agriculture, dans des magasins et des maisons quasiment noyés dans l’eau. Comme toujours, le Liban n’est pas équipé devant la colère de la nature et en paie le prix.
Arlette Kassas