Un militaire de votre famille a été tué à Ersal. Quelle est votre position?
C’est une agression contre l’Armée libanaise et il faut que les criminels soient arrêtés et jugés comme la loi l’exige. Il ne faut surtout pas incriminer tout le village, mais il faudrait faire vite pour appréhender les coupables afin que justice soit faite.
Quel est le meilleur moyen pour régler cette affaire?
Les habitants de Ersal doivent collaborer avec le commandement de l’armée pour arrêter les coupables et que la justice suive son cours normal sous le plafond de la loi. Jusqu’à maintenant, le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, prend les choses en main et se comporte avec beaucoup de sagesse et d’équilibre, afin que l’incident ne dégénère pas, et afin d’éviter toute crise ou conflit. En même temps, le sang des deux martyrs ne doit pas être oublié.
Des informations circulent selon lesquelles les coupables auraient fuit la région?
Notre référence est l’Etat et la loi. La justice doit être rendue et même s’il s’avère que ces informations sont exactes, les coupables seront jugés par contumace. Les familles de Ersal sont attachées à l’Armée libanaise, et à l’Etat. Il faut attendre les mesures qui seront prises par la justice. Nous refusons la logique de la vengeance. Tout ce que nous voulons, c’est la justice pour nos martyrs.
Arlette Kassas