Un climat de déprime a continué de prévaloir au premier mois de 2013 à la Bourse de Beyrouth en ligne, avec l’ambiance crispée qui a caractérisé le marché financier tout au long de l’année précédente. Le mois de janvier s’est achevé en enregistrant un recul de 53% du nombre d’actions échangées. Le nombre de titres qui ont fait l’objet de transactions s’est élevé 2975000 en janvier, pour une valeur de 15350000 dollars. Le nombre d’actions échangées au cours de décembre dernier était de 6388000, pour une valeur totale de 32381000 dollars. Ce qui signifie que le recul du nombre d’actions ayant fait l’objet de transactions a régressé d’un mois à l’autre de 3,4 millions.
Ressources pétrolifères
2015, année charnière
Les supputations les plus diverses sur le volume et la valeur des ressources pétrolifères du Liban alimentent non seulement la presse locale mais également les médias internationaux. Quelle que soit l’évaluation, la manne qui en découlerait pour le Trésor se fera encore attendre. La raison est simple puisque dans le cas du meilleur scénario, les opérations d’exploration du pétrole et du gaz dans les eaux territoriales ne commenceraient qu’en 2015, alors que leur écoulement ou commercialisation ne débuterait pas avant 2020.
Déficit budgétaire
5853 milliards de L.L. en 2012
Le déficit budgétaire global s’est élevé à 5853 milliards de livres pour 2012. Trois postes représentent 75% du total des dépenses, à savoir le coût de la dette (5444 milliards de livres), les salaires des fonctionnaires (6708 milliards de livres) et les transferts à l’Electricité du Liban (EDL) (3315 milliards de livres). Pour le total des revenus, les taxes indirectes (6346 milliards de livres) représentent le poste le plus important, comparé aux taxes directes (3771milliards de livres).