L’association Roads for Life (The Talal Kassem Fund for Post-Accident Care), la Banque libanaise pour le commerce (BLC) et la Croix-Rouge libanaise ont lancé le programme PHTLS (Pre-Hospital Trauma Life Support) destiné à la formation des équipes de secourisme au sauvetage des victimes de graves traumatismes, afin d’améliorer le niveau de secourisme dont bénéficient les accidentés et leurs chances de survie. Zeina Kassem, présidente de Roads for Life, a expliqué que le programme vise à assurer la formation de près de 300 formateurs de la Croix-Rouge libanaise en l’espace de trois ans qui se chargeront à leur tour de former les secouristes.
Georges Kettaneh, directeur des équipes de secourisme et des urgences à la Croix-Rouge libanaise, a souligné que l’objectif à atteindre est «d’avoir une équipe certifiée en PHTLS pour chaque ambulance». Près de 12000 personnes ont été blessées dans des accidents de la route en 2012, soit une augmentation de 812 cas par rapport à 2011, sachant que les traumas et les concussions ont représenté près de 30% du total des accidents en 2012, selon les chiffres de Kettaneh.
Sous le patronage du Premier ministre Najib Mikati, représenté par la directrice générale du ministère du Tourisme, Nada Sardouk, une cérémonie de remise des diplômes de formation a été organisée à l’Hôtel Holiday Inn-Dunes à Beyrouth, à l’intention de la première promotion de formateurs de la Croix-Rouge. Des diplômes de spécialisation en PHTLS ont également été remis à seize chefs de mission.
Dîner à l’ambassade de Belgique
André Flahaut à l’honneur
A l’occasion de l’arrivée au Liban d’André Flahaut, président de la Chambre belge des représentants, l’ambassade de Belgique a organisé un dîner auquel étaient conviés nombre de résidents belges. Dans son allocution, l’ambassadeur Colette Taquet a souhaité la bienvenue à Flahaut insistant sur le rôle important qu’il joue «avec panache». «Cet ancien ministre de la Défense jouit de qualités telles que le dialogue et l’ouverture à l’autre, qui font de lui, affirme-t-elle, un interlocuteur de choix dans un pays où les défis des différences culturelles ne sont pas faciles à relever, dans un environnement complexe». Taquet a loué le fait que Flahaut ait répondu positivement à l’invitation du chef du Parlement libanais, Nabih Berry, afin de «raviver les liens entre les deux Parlements».
André Flahaut a, lui, exprimé sa joie d’être à Beyrouth et a fait part aux présents de l’importance de créer des liens durables entres les deux Chambres. «Nous signerons, dit-il, une convention entre les deux Parlements pour avoir des échanges continus d’informations et d’expériences». «Une cause n’est jamais perdue à l’avance. Le pragmatisme permet d’avancer et de réussir», conclut l’ancien ministre belge.
Danièle Gergès
Rencontre à l’USJ
L’étudiant au cœur de l’enseignement
300 enseignants et responsables de l’Université Saint-Joseph se sont retrouvés à la Rencontre de mutualisation des bonnes pratiques, sur le thème L’étudiant au cœur du processus d’apprentissage, organisée par le rectorat pour ses enseignants, le 8 février, entre 15h et 19h30 au Campus de l’Innovation et de Sport.
67 bonnes pratiques académiques et pédagogiques ont été présentées par des enseignants et responsables de l’USJ, regroupés dans 18 ateliers.
Les pratiques présentées lors de cette journée font également l’objet d’une exposition qui se déplacera sur tous les campus de l’USJ. Elles seront aussi déposées sur le site Innov.
Le père Salim Daccache, recteur de l’université, a souligné le fait que l’USJ a eu le courage et la clairvoyance de s’inscrire dans le Processus de Bologne et de l’appliquer. Il a situé cette rencontre dans le grand chantier du développement de la vision pédagogique de ce Processus, qui place l’étudiant au centre des préoccupations de l’université et implique le développement de la culture des Résultats d’apprentissage. Il a rappelé que la finalité de ce chantier vise l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la plus grande cohérence avec les orientations internationales.
La chargée de mission à la pédagogie universitaire, le professeur Nada Moghaizel-Nasr, a ensuite défini les Résultats d’apprentissage, comme étant les savoirs, savoir-faire et attitudes, dont on souhaite que les étudiants fassent preuve à l’issue d’une formation ou d’un enseignement. Elle a aussi présenté les composantes de cette culture à développer.
Gastronomie
la cuisine italienne au cœur de Beyrouth
La Délégation de l’Académie italienne de la cuisine au Liban a célébré son 10e anniversaire auprès du restaurant Chez Sophie, en présence de Giuseppe Morabito, ambassadeur d’Italie au Liban, et de Mario Haddad, délégué de l’Académie. La propriétaire du restaurant, Sophie Tabet, a préparé pour l’occasion un menu exclusivement italien, arrosé par des vins de la Péninsule. Dans son parcours de formation, Sophie a travaillé sous la direction de Nadia Santini, le premier chef femme italienne à avoir obtenu trois étoiles Michelin.
La Délégation a été fondée au Liban en 2002 dans le but de sauvegarder et de faire apprécier les valeurs de la cuisine italienne tout en veillant sur son authenticité au Liban. En fait, cet amour pour la culture culinaire italienne s’est accru favorisant une augmentation exponentielle du nombre de restaurants italiens au Liban qui est passé de 13 à plus de 100 au cours des dernières années. Dans le cadre de la promotion gastronomique italienne, des dîners sont régulièrement organisés pour introduire les amateurs à la finesse de la cuisine italienne et pour en trouver de plus en plus d’adeptes. Chaque année, l’Académie italienne offre aux membres de sa délégation au Liban un voyage dans les différentes régions italiennes notamment en Sardaigne, dans les Pouilles, dans la région de Calabre et en Sicile.
Pour l’occasion, Morabito a affirmé: «La cuisine est, en effet, l’une des expressions les plus profondes de la culture de l’Italie: elle est le fruit de l’histoire et de la vie de ses habitants, différentes de région en région, de ville en ville, d’un village à un autre».
Palmes académiques
Mgr Marwan Tabet officier
Monseigneur Marwan Tabet, ancien Secrétaire général de l’enseignement catholique au Liban, a été décoré des Palmes académiques, au grade d’officier, par l’ambassadeur de France au Liban, Patrice Paoli. La cérémonie s’est déroulée à l’Institut français de Beyrouth, en présence de nombreuses autorités politiques et religieuses. L’annonce récente de l’élévation de Mgr Tabet à la dignité épiscopale, ainsi que sa nomination à la tête de l’archevêché maronite de Montréal ont contribué à faire de cette remise de décoration un moment chaleureux et riche en émotions.
Paoli a évoqué le souhait de la France de rendre hommage et d’honorer «un serviteur exceptionnel de la cause éducative». C’est d’ailleurs «pour le caractère exceptionnel de son engagement et de son action dans le sens du bien public, pour l’exemplarité et le rayonnement personnel, professionnel et spirituel qui sont les siens, pour son soutien aux valeurs et principes véhiculés par la langue et la culture françaises et pour son précieux appui à l’action menée par la France au Liban», que l’ambassadeur a eu l’honneur et le plaisir de remettre les insignes d’officier à Mgr Tabet.
Mgr Tabet a remercié Paoli avec beaucoup d’émotion: «En me remettant vous-même cette décoration, en nous recevant dans vos murs, vous avez eu l’élégance de me laisser partager ce moment avec mes amis les plus proches. J’en suis évidemment très touché et je vous en remercie».