Pétrole
80% de la main-d’œuvre libanaise
D’ici quatre ans, le Liban sera un pays producteur de pétrole et de gaz. Il faudra que ses ressources humaines soient dotées alors de qualifications leur permettant d’opérer dans ce secteur. La première étape des contrats conclus entre le ministère de l’Energie et de l’Eau et les compagnies étrangères portant sur l’exploration des dérivés pétroliers stipule le recrutement de 80% de la main-d’œuvre qu’elles emploieraient parmi les Libanais, ainsi que la priorité pour les sociétés locales importatrices de marchandises et fournisseuses de services. Il faut savoir que les décrets d’application de la loi sur le pétrole passent par trois étapes. Ils sont contrôlés par l’Autorité de régulation du secteur du pétrole, ensuite par le ministère de l’Energie et du Pétrole et enfin par le Conseil des ministres. A ce jour, 30 décrets d’application ont été approuvés par le gouvernement de Najib Mikati. Ce qui suscite l’optimisme quant à la conformité des responsables aux délais fixés, notamment ceux relatifs à la signature du 1er contrat d’exploration des champs pétroliers et gaziers à l’automne 2014.
Déficit budgétaire
Amélioration de 90% en janvier
Le déficit budgétaire a enregistré une amélioration de 90% pour le mois de janvier 2013, équivalente à 157,77 millions de dollars ou 1,71% du montant total des dépenses par rapport au même mois de l’année dernière. La réduction du trou déficitaire est due au recul des dépenses de l’ordre de 11% et à une légère hausse des revenus de 2%. Les revenus budgétaires ont été dopés par une croissance de 9% des recettes douanières, qui ont totalisé 130,85 millions de dollars au 1er mois de 2013. La croissance de ce poste a toutefois été compensée par une baisse des revenus des télécoms dans une même proportion. Les dépenses budgétaires ont régressé de 12% comme les transferts de fonds à l’Electricité du Liban (EDL) ont reculé de 42%. Ils représentent 13% du total des dépenses. En deux mots, la balance des paiements a enregistré un excédent primaire de 19,25% du total des dépenses. Pour rappel, le Liban a enregistré en 2012 son déficit primaire depuis 2006.