A l’occasion de la fête de Notre-Dame des Semences, l’Université Antonine a célébré son 17e anniversaire, au campus principal de Hadath-Baabda en présence de très nombreuses personnalités. Etaient présents Mgr Moussa Hajj, archevêque de Haïfa et de la Terre Sainte, l’abbé de l’Ordre antonin maronite (OAM), Daoud Raidi, le recteur RP Germanos Germanos, les pères Georges Sadaka, Maroun Bou Rahhal, assistants généraux, Walid Khoury, secrétaire général de l’OAM, Joe Bou Jaoudé secrétaire général de l’UPA, Antoine Aziz, directeur administratif et financier, Alain Aoun et Naji Gharios députés; Milagros Hernando Echevarria, ambassadeur d’Espagne à Beyrouth, Sandra Barrere, responsable du Département langue française à l’Institut français, Elie Ferneiné, spécialiste des Affaires culturelles auprès l’ambassade américaine à Beyrouth, Georges Aoun et Henri Hélou, respectivement présidents des municipalités de Hadath et de Baabda, ainsi que des doyens, de directeurs d’instituts et de cadres enseignants.
Des recteurs d’universités libanaises se sont associés à cette manifestation universitaire. La cérémonie a été inaugurée par une prière en l’église Notre-Dame des Semences. Les participants ont écouté le message du recteur intitulé L’Université catholique à l’année de la foi – 50 ans après l’ouverture du concile Vatican II». Revenant sur les multiples défis qu’affronte l’Université catholique, le père Germanos a rappelé: «Aujourd’hui, notre monde défie le fanatisme religieux, le radicalisme et le terrorisme. Dans ce contexte de ‘guerre des religions’ où le crime de ‘Dieu’ est commis au nom d’un «certain dieu», l’appel à la paix et à l’acceptation de l’autre dans sa différence se fait de plus en plus pressant dans le quotidien de notre société moyen-orientale et particulièrement libanaise».
«Les Universités catholiques libanaises contemporaines sont là, dans cette patrie, non pas pour livrer uniquement la science, qui ne s’oppose pas à la foi, mais aussi pour enseigner l’ouverture comme un vrai savoir. Elles sont dans cette société pour initier la génération du futur à l’humilité face à l’acquisition d’‘une vérité’, tout en encourageant à la quête permanente de La Vérité. Les universités catholiques libanaises sont appelées à œuvrer à la promotion spirituelle et matérielle de l’humanité. Elles sont aussi invitées à étudier et à ‘disséquer’ scientifiquement les religions et le phénomène religieux, mais elles existent aussi pour «stimuler le respect des croyances et pousser aux pratiques de la vraie foi», a-t-il encore déclaré. Il a ajouté: «Notre Université Antonine, quant à elle, baigne dans ce monde moyen-oriental postmoderne. Elle se situe, de par son emplacement géo-social, au cœur même du défi qu’imposent la convivialité multiconfessionnelle libanaise et le dialogue multiculturel, précisément fruit de ce brassage confessionnel. Elle relève ce pari patriotique et participe, de par son charisme spécifique, à la mission éducative et pédagogique de l’Eglise universelle».
Le nouveau logo lancé, la cérémonie est clôturée par un dîner convivial.