Fidèles à leur public libanais, l’association Métropolis et l’Institut français du Liban proposent la reprise à Beyrouth de la 52e édition de la Semaine de la Critique, du 1er au 11 juillet.
Le rendez-vous se renouvelle en ce mois de juillet, avec la reprise de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes qui en est à sa 52e édition. L’association Métropolis, en collaboration avec l’Institut français du Liban, invite tous les cinéphiles, du 1er au 11 juillet, à prendre part à cette unique et particulière célébration du 7e art. Section la plus ancienne et la plus exigeante du festival, c’est par le biais de la Semaine de la Critique que multiples cinéastes ont été révélés au monde entier, à l’instar de Ken Loach, Wong Kar-Wai, Jacques Audiard, Gaspar Noé et François Ozon.
Cette année, la programmation comprend dix longs métrages et onze courts métrages. Cette reprise débutera avec le film Suzanne, en présence de la réalisatrice Katell Quillévéré qui aura ainsi l’occasion de présenter au public libanais son deuxième film, après Un poison violent. Suzanne est en même temps l’histoire poignante de deux jeunes sœurs très proches, d’un amour passionnel et du drame de l’insouciance; film à la beauté prenante, haletante, et qui a été vivement applaudi après sa présentation à la Croisette cannoise. Parmi les autres films prévus au programme: For those in peril du Britannique Paul Wright, qui allie réalisme social et fable onirique pour conter le combat d’un jeune homme, seul rescapé d’un naufrage, The major du Russe Yury Bykov, thriller d’une grande noirceur sur fond de corruption et véritable film coup de poing, Nos héros sont morts ce soir qui rend hommage au cinéma des années 50 avec un regard extrêmement moderne, le très attendu 3X3D où trois réalisateurs acclamés, Peter Greenaway, Jean-Luc Godard et Edgar Pêra explorent l’univers de la 3D, Salvo, un portrait noir de la mafia italienne du sud de l’Italie, porté par son acteur, le Palestinien Saleh Bakri… Presque chaque séance propose la projection d’un court suivi d’un long, à l’exception notamment de la soirée du samedi 6 juillet au cours de laquelle seront projetés trois courts métrages.
Nayla Rached
Toutes les projections auront lieu à 20h, au cinéma Métropolis à l’Empire Sofil (Prix des billets: 6 000 L.L.), à l’exception de 3X3D qui sera projeté à Cinemacity, City Mall, à Dora pour un billet à 10 000 L.L.
Informations: (01) 204 080.
www.metropoliscinema.net
www.institutfrancais-liban.com
Au programme
Lundi 1er juillet
Suzanne de Katell Quillévéré (France),
précédé du film Vikingar de Magali Magistry (France, Islande).
Mardi 2 juillet
For those in peril de Paul Wright
(Royaume-Uni), précédé du film Breathe me
de Han Eun-Young (Corée du Sud).
Mercredi 3 juillet
The lunchbox (Dabba) de Ritesh Batra (Inde, France, Allemagne), précédé du film La lampe au beurre de Yak de Hu Wei (Chine, France).
Jeudi 4 juillet
Les rencontres d’après minuit de Yann
Gonzales (France), précédé du film
The opportunist de David Lassiter (Etats-Unis).
Vendredi 5 juillet
The major de Yury Bykov (Russie),
précédé du film Pátio d’Aly Muritiba (Brésil).
Samedi 6 juillet
Come and play de Daria Belova (Allemagne).
Agit Pop de Nicolas Pariser (France).
Océan d’Emmanuel Laborie (France).
Dimanche 7 juillet
Nos héros sont morts ce soir de David Perrault (France), précédé du film On ne badine pas avec Rosette d’Aure Atika (France).
Lundi 8 juillet
3X3D de Peter Greenaway, Jean-Luc Godard, Edgar Pêra (Portugal).
Mardi 9 juillet
Le démantèlement de Sébastien Pilote
(Canada), précédé du film Tau Seru de Rodd Rathjen (Inde, Australie).
Mercredi 10 juillet
The owners (Los Dueños) d’Augustín Toscano et Ezequiel Radusky (Argentine), précédé
du film Faites l’amour de Tomer Sisley (France).
Jeudi 11 juillet
Salvo de Fabio Grassadonia et Antonio
Piazza (Italie).