Magazine Le Mensuel

Nº 2904 du vendredi 5 juillet 2013

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3 questions à Ghazi Aridi

A la lumière des contacts que vous avez entrepris, pensez-vous que le dossier 
gouvernemental se débloque?
Au contraire, la situation se complique à cause des conditions des uns et des autres. Les contacts n’ont pas abouti et n’aboutiront pas tant que les conditions restent inchangées. Nous essayons encore, mais nous sommes toujours au point de départ.

Les rencontres des émissaires de Walid Joumblatt à Riyad avec des responsables saoudiens et Saad Hariri ont-elles contribué à débloquer la situation?
Non. La visite en Arabie saoudite n’a rien apporté de nouveau.

Y a-t-il espoir de voir l’image se décanter?
Nous essayons d’inciter les parties à faire un geste, chacun de son côté, afin d’avancer d’un pas par-ci et d’un pas par-là. Le pays passe par des moments très difficiles, il est à découvert sur le plan de la sécurité et tout le monde voit les risques et défis auxquels nous sommes confrontés. Il faut surtout stopper la dégradation, nous ne cherchons pas à réaliser des gains mais seulement à limiter les dégâts. Le pays est divisé et la tension communautaire y est forte. La formation d’un gouvernement est une nécessité pour toutes les parties. Jusqu’à présent, il existe une volonté internationale d’empêcher le Liban de sombrer dans la déstabilisation. Mais si les incidents se poursuivent à cet intervalle, la situation ne pourra plus être contenue longtemps. 


Arlette Kassas

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