Anne de Villemejane
Pulse… une véritable passion
Jusqu’au 27 juillet, à la galerie Mark Hachem.
Des personnages, beaucoup de femmes qui, malgré leur immobilisme, regorgent de vie, des tableaux faits de collages papier, acrylique et ciment… Telles sont les œuvres de l’artiste française Anne de Villemejane, qui expose pour la première fois ses œuvres au Liban. Les sculptures présentées pour l’exposition Pulse sont pour la plupart en bronze.
Anne de Villemejane a commencé à peindre et à dessiner dès l’âge de 10 ans. Ce n’est que plus tard, lorsqu’elle a rencontré le sculpteur italien Lorenzo Cascio à New York, qu’il lui a fait réaliser que son travail tournait particulièrement autour de la matière et qu’elle devait explorer d’autres médias dans ce sens. Dès lors, la sculpture s’est révélée être une véritable passion pour elle. Ciment, métal, cristal, bronze… Cette talentueuse artiste transforme la matière brute en œuvre d’art. Sa source d’inspiration? «Tout autour de moi. La matière ou la forme d’un objet, l’expression d’un visage, une image insolite dans la rue… L’essentiel est de savoir regarder autour de soi».
Christianne Tager Deslandes
Exposition collective
Journeys through our Heritage
Jusqu’au 4 août, au Beirut Exhibition Center.
L’originalité de Journeys through our heritage – Revisiting Lebanese modern artists réside dans la fabuleuse idée de ses organisatrices, Janine Maamari et Marie Tomb. Elles ont encouragé de jeunes artistes à rendre hommage à leurs prédécesseurs nés avant 1930 en s’inspirant et en revisitant leurs œuvres. «J’ai remarqué que les jeunes Libanais connaissent très peu l’environnement artistique de leur pays avant la guerre civile, la plupart des artistes ont d’autres références, alors qu’ils sont exposés internationalement», explique Maamari. «J’ai donc proposé à de nombreux artistes, nés après 1973, de créer des œuvres originales dans le but d’une exposition mettant à l’honneur les ‘modernes’, avec bien sûr une liberté totale dans le choix, l’interprétation et la création». Une vingtaine d’artistes ont répondu à l’appel et ont travaillé pendant un an sur le projet en s’inspirant, entre autres, d’Helen Khal, Farid Aouad, Chafic Abboud, Gibran Khalil Gibran, Saliba Douaihy, Saloua Raouda Choucair et Khalil Saleeby.
«Ces artistes ont montré des aspects du modernisme artistique libanais en mettant l’accent sur le patrimoine artistique du Liban».
Christianne Tager Deslandes